René Char
ENCART de LE CHIEN DE COEUR (en LE NU PERDU)
(ENCARTE-INSERTO)
Los caminos que no prometen la tierra de su destino son los caminos amados.
La generosidad es presa fácil. Nada es más atacado, confundido, difamado. Generosidad que crea nuestros futuros torturadores, nuestras estrecheces, sueños escritos con tiza, pero también la calidez que una vez recibe y, dos veces, da.
Ya no hay más pueblo-tesoro (tierra-prometida), sino, paso a paso, el conocimiento infinito del rayo para los sobrevivientes de este pueblo.
La lluvia, escuela de crecimiento, encoge el cristal por el cual la observamos.
Pedimos a lo imprevisible que decepcione a lo esperado. Dos extraños implacables para contradecirse mutuamente, ¡y para fundirse juntos si hay encuentro final!
En amor, en poesía, la nieve no es el lobo de enero, sino la perdiz de la renovación.
ENCART (original)
Les routes qui ne promettent pas le pays de leur destination sont les routes aimées.
La générosité est une proie facile.
Rien n'est plus attaqué, confondu, diffamé qu'elle.
Générosité qui crée nos bourreaux futurs, nos resserrements, des rêves écrits à la craie, mais aussi la chaleur qui une fois reçoit et, deux fois, donne.
Rien n'est plus attaqué, confondu, diffamé qu'elle.
Générosité qui crée nos bourreaux futurs, nos resserrements, des rêves écrits à la craie, mais aussi la chaleur qui une fois reçoit et, deux fois, donne.
Il n'y a plus de peuple-trésor, mais, de proche en proche, le savoir vivre infini de l'éclair pour les survivants de ce peuple.
La pluie, école de croissance, rapetisse la vitre par où nous l'observons.
Nous demandons à l'imprévisible de décevoir l'attendu.
Deux étrangers acharnés à se contredire — et à se fondre ensemble si leur rencontre aboutissait!
Deux étrangers acharnés à se contredire — et à se fondre ensemble si leur rencontre aboutissait!
En amour, en poésie, la neige n'est pas la louve de janvier mais la perdrix du renouveau.
(otra mejor traducción de Jorge Riechmann
en EL DESNUDO PERDIDO
con Prólogo de Albert Camus
ED. Hiperión 1995)
en EL DESNUDO PERDIDO
con Prólogo de Albert Camus
ED. Hiperión 1995)
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